Le PVI est organisé en cinq composantes ci-dessous :
Composante 1 – Environnement favorable :
Elle est axée sur la préparation d’études et de réformes portant sur deux groupes : le secteur des télécommunications/TIC et l’inclusion financière numérique. L’objectif de ces études sera d’évaluer les goulots d’étranglement sectoriels qui peuvent entraver la réalisation du service universel et contribuer aux prix de détail relativement élevés ainsi qu’à la mauvaise qualité des services à haut débit. La composante fournira également un diagnostic de la situation et contribuera à lever certaines contraintes réglementaires et juridiques au développement des services financiers numériques
Composante 2 – Connectivité en zone rurale
Elle vise à développer la connectivité haut débit (3G/4G) sur 2100 villages représentant une population totale de 1,1 million d’habitants, qui ne disposent d’aucune forme de couverture de télécommunications dans le cadre d’une approche de mobilisation de financement pour le développement (MFD).
Composante 3 : Inclusion financière numérique
C’est une composante qui vise à améliorer l’accès aux services financiers numériques, tout en maximisant l’effet d’entraînement dans d’autres secteurs (économiques et sociaux) dans les zones rurales. Les activités proposées dans le cadre de la composante 3 présenteront des synergies et/ou des complémentarités avec plusieurs projets de la Banque au Niger.
La composante 3 comprends trois sous-composantes suivantes :
- Sous-composante 3.1 : – Création de centres numériques et amélioration de l’écosystème financier numérique
- Sous-composante 3.2 : Numérisation des paiements et développement de nouveaux produits de technologie financière
- Sous-composante 3.3 : Création de plateformes numériques pour permettre aux populations rurales d’accéder à des comptes formels et pour accroître l’accès à des services financiers appropriés
Composante 4 : Gestion du Projet et renforcement des capacités des parties prenantes
Cette composante soutiendra les fonctions essentielles de gestion du Projet. Il s’agira notamment de soutenir une Unité d’exécution de l’ensemble du Projet (UEP) comprenant : a) tous les aspects de la préparation, de la gestion et de l’audit du Projet, y compris la gestion fiduciaire et les passations de marchés, la logistique et les frais généraux opérationnels ; b) la communication, la production, la gestion des connaissances et la coordination entre les partenaires du Projet ; et c) le suivi et évaluation (S&E), y compris la géolocalisation des sites d’intervention du Projet et les systèmes de « suivi interactif des bénéficiaires » (SIB). Le projet s’appuiera également sur la Méthode de géo-habilitation pour le suivi et la supervision (GEMS) de la Banque mondiale en recrutant un spécialiste en matière de GEMS. La GEMS utilise des outils à source ouverte pour la collecte sur le terrain de données numériques structurées qui alimentent automatiquement un système centralisé de suivi et évaluation. L’utilisation systématique de la GEMS permet aux opérations d’améliorer la transparence et la précision du suivi et évaluation, ainsi que la responsabilité de la surveillance par des tiers.
Composante 5 : Composante d’intervention d’urgence imprévue
Cette cinquième composante pour une « composante d’intervention d’urgence imprévue » (CERC) est ajoutée à la structure du Projet.